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Pompiers de Bruxelles : toujours prêts pour ce qui vous tient à coeur

Respect

Une lourde chute à scooter. Des jumelles qui naissent beaucoup trop tôt. Ou un petit chien coincé dans un bâtiment en feu. Peu importe la situation : les Pompiers de Bruxelles sont toujours prêts. Et ça mérite du respect.

Aider tout le monde, à chaque fois

Quand il arrive quelque chose de grave, on ne réalise pas toujours bien ce qui se passe. Mais une chose est sûre : vous appelez le 112 et les secours accourent.

Dès que le téléphone sonne, toute une équipe passe à l'action, sans hésiter et sans faire de distinction. Car derrière chaque appel se cache une personne qui a besoin d'aide. Une personne avec une histoire. Une personne qui mérite du respect.

Ce respect n'est pas toujours témoigné en retour. Et c'est bien malheureux, car les pompiers sont avant tout des êtres humains : des hommes et des femmes, des combattants du feu et des ambulanciers, qui donnent le meilleur d'eux-mêmes dans toutes les situations. C'est pour cette raison que nous avons décidé d'inverser la perspective pour une fois.

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De vraies histoires, de vraies situations

Trois fresques murales à Bruxelles représentent les histoires vraies de plusieurs pompiers. Elles illustrent des situations courantes et particulières lors desquelles ils font la différence. Et vous découvrez à quel point cette histoire a marqué la personne qui la partage.

Durant six semaines, un téléphone qui sonne se trouvera à côté de chaque fresque. Lorsque vous décrocherez, vous entendrez quelqu'un vous parler de l'œuvre que vous avez sous les yeux.

Chute à scooter

Un accident de scooter : ça se produit presque tous les jours dans une ville comme Bruxelles. Mais ça n'en est pas moins terrifiant lorsque c'est à vous que ça arrive. Pieter, pompier-ambulancier, relate l'angoisse du jeune garçon qui a souffert d'une grosse fracture. Mais ce dont il se souvient essentiellement, c'est le groupe d'amis qui s'est joint à eux.

Voici le souvenir que Pieter a de cette journée :

« Être ambulancier, c'est parfois vraiment cool. Oui, je sais, c'est bizarre à dire.

J'ai une fois été appelé pour un accident impliquant un scooter. Un jeune homme avait dérapé. Il s'était écrasé contre un poteau et s'était cassé le fémur. C'est une fracture vraiment douloureuse. Ce garçon était dans tous ses états.

Enfin, on arrive et on doit le préparer pour le transport. Son frère était à côté et ne savait pas quoi faire. Il voyait bien que quelque chose n'allait pas avec sa jambe.

Que voulez-vous faire ? J'ai dit au frère : "Va t'asseoir à côté. Parle-lui. Distrais-le."

Et pendant qu'on s'active, d'autres jeunes nous rejoignent. Ils finissent par être tout un groupe. Vous vous dites : qu'est-ce que ça va donner ? Mais il y avait une bonne ambiance. Ils étaient vraiment contents qu'on ait pu aider leur camarade. "Il ne va pas perdre sa jambe ?", nous ont-ils demandé. Bien sûr que non, il ne va pas perdre sa jambe. Tout va bien se passer.

Alors oui, l'ambiance peut être sympa dans l'ambulance. Tous ces jeunes nous ont accompagnés aux urgences. S'ils lisent ceci : merci, les gars. Un truc du genre, ça égaie notre journée. »

Prématurés

Marc, pompier-ambulancier, est un « ancien ». Il se rappelle pourtant encore chaque détail de son tout premier jour, lorsqu'il a été appelé pour une femme qui allait accoucher de jumelles. Beaucoup trop tôt. Vingt ans plus tard, Marc repense encore souvent à ces enfants.

Marc revient sur sa première journée chez les Pompiers de Bruxelles :

« Une histoire que je n'oublierai jamais ? Tenez-vous bien, c'est fou comme histoire. C'était mon tout premier jour. Vraiment tout tout premier. Je m'occupais de l'ambulance, heureusement avec un collègue expérimenté. Et on nous appelle pour une femme enceinte.

Bon, des femmes sur le point d'accoucher, on en voit souvent dans l'ambulance. Mais là, c'était différent. La dame attendait des jumeaux. Et elle n'en était qu'à sept mois de grossesse, il était donc encore bien trop tôt pour avoir des contractions.

On est arrivés sur place et on a tout de suite compris : madame allait accoucher ici. Le SMUR était en route avec un médecin. Ils avaient réussi à caser deux couveuses dans la voiture.

Je me revois devant cette femme. Le premier enfant est né et pesait seulement 1 kg. C'est vraiment tout petit. Je me souviens que je devais lui donner de l'oxygène à l'aide d'un masque. Qui était bien trop grand pour sa toute petite tête.

Mais au final, cet accouchement s'est bien passé. On est partis pour la maternité avec la maman et les bébés. Deux prématurés dans les couveuses. C'étaient deux filles.

C'était il y a plus de 20 ans. Ces filles sont grandes aujourd'hui. Oui, j'y pense encore parfois. C'est l'une de ces histoires qu'on n'oublie pas. »

Pas sans mon chien

En cas d'incendie, les pompiers se préoccupent en premier lieu des gens, et puis seulement du bâtiment. Mais parfois, il y a d'autres éléments à prendre en compte et Bruno, Pompier-Ambulancier, est bien placé pour le savoir. Il est entré dans un bâtiment en feu pour retrouver un petit chien et l'évacuer aux côtés de sa maîtresse.

Bruno nous raconte comment ça s'est passé avec le petit chien :

« Les gens n'ont pas toujours les idées claires quand ils sont stressés. On est donc là pour prendre les décisions importantes à leur place.

Un exemple. On reçoit un appel pour un grave incendie dans un immeuble à appartements. On part avec trois autopompes et des grandes échelles. C'est un bâtiment énorme, de certainement 50 mètres de large. Des gens crient à l'aide sur chaque balcon. Ils veulent évidemment être secourus le plus vite possible.

Je grimpe donc à l'échelle avec un collègue en direction d'une fenêtre où se tient une vieille dame. On arrive en haut et elle nous dit : "Je ne veux pas descendre." OK, on est là sur notre échelle, qu'est-ce qu'on fait ?

En fait, le petit chien de la dame se trouvait encore dans l'appartement. Elle était paniquée et refusait de nous suivre. Ce petit chien était ce qui comptait le plus à ses yeux. Je comprends, j'ai moi-même un chien.

On est donc entrés pour récupérer son chien. Par chance, il était déjà là à nous attendre, en parfaite santé. Cette dame était vraiment soulagée. Pour elle, c'était alors réglé. Nous l'avons évacuée, elle et son chien.

Être à l'écoute est souvent la chose la plus importante qu'on puisse faire. On discute très rapidement et ça fait toute la différence. Sauver un chien ? Oui, on s'en occupe aussi. Nous sommes là pour aider, hein. »

Cette campagne est un partenariat entre les Pompiers de Bruxelles et safe.brussels.

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